Je tiens à préciser que mes disciplines de base étaient plutôt la danse latine et la danse classique et que c’est complétement par hasard que j’ai débuté la danse orientale: en effet, il y a 10 ans de cela environ, Maryem Bent Anis (italo-tunisienne) me propose de danser sur du folklore égyptien et depuis je n’ai jamais cessé de me consacrer à cet art.
Déjà très tôt, vers l’âge de 13 ans, j’avais reçu en cadeau un CD de danse et depuis le goût pour la musique ne m’a jamais quitté.
En fait j’ai suivi différents stages dans le monde entier , notamment avec Ana Saeeda (Bellydance Superstar Madrid) , avec Horacio et Beata Cifuentes ( Berlin), avec Saida Helou et Yamil Hannum ( Buenos Aires) et grâce à tous ces acteurs de la Danse, j’ai pu me créer un style «stylisé», en ayant une vision de la Danse qui n’est pas commune: avoir une liberté dans l’Oriental tout en respectant les codes de la Danse Orientale.
Aujourd’hui je prends encore des cours de danse avec des professeurs à l’étranger, de façon à entretenir ce style unique et j’essaye au mieux de faire fusionner la danse classique et la danse orientale, dans un esprit de finesse et de grâce absolues.
Oui c’est vrai j’enseigne en banlieue parisienne et donne des stages à l’international ou il y a beaucoup de demandes...en réalité, enseigner c’est «apporter la danse partout» et pour moi, vivre de sa passion, malgré les obstacles, est juste merveilleux.
Le fait d’être un homme dans ce milieu plutot feminin n’a pas toujours été facile.
Les mentalités ont évolué mais au début certaines mamans ne voulaient pas que je donne des cours à leurs enfants. Heureusement les tendances s’inversent et avec la persévérance, on parvient toujours à des résultats.
Ne jamais baisser les bras, quoiqu’il arrive et ce malgré les préjugés.
Gennaro Festa sur scene lors du festival International de danse Orientale " Cairo By Night " sur la scene de La Cigale a Paris